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Continuer à le dire....

4 octobre 2020

Pssstttt....

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Je suis revenu sur mon ancien blog....depuis quelques jours....tout semble s'être arrangé...

vous pouvez m'y rejoindre....je vous embrasse

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4 septembre 2020

Un arc-en-ciel

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Cette nuit à CARPENTRAS, une âme s’en est allée. Elle est remontée aux Cieux d’où toutes les âmes viennent (c’est en tout cas ce que je crois ...Elle le croyait aussi). Une âme s’en est allée car elle était devenu trop légère pour demeurer encore dans un corps tellement souffrant.
Une belle âme dans un corps depuis trop longtemps si douloureux qu’il était devenu trop lourd et qu’il était nécessaire que l’âme et le corps se séparent . Dans cette longue et dure épreuve nous n’avons pu qu’admirer le courage d’une amie très chère qui nous a tellement impressionnés. Elle est allée rejoindre l’âme d’une petite fille qui l’attend depuis longtemps et tant d’autres âmes chères.
Il ne nous est pas donné de savoir quand et comment les âmes se retrouvent un jour. Elle, maintenant, le sait. Elle vient de faire un bond impressionnant : en un instant elle est passée de ceux pour qui l’on prie .... à ceux que l’on invoque pour avoir le courage de continuer notre chemin sur terre.
Elle fut l’occasion pour beaucoup d’entre nous de prier ,avec elle, 32 martyres en attente de canonisation. Grâce à cette bonne amie, elles nous sont devenues familières et nous comptons sur tout ce monde pour donner à ceux qui restent, à son mari, à ses enfants et à tous ses proches le courage qui leur faudra pour continuer cette vie sans elle.
Il est sur terre beaucoup de bonnes personnes, mais rares sont celles qui, par leur exemple, leur foi dans la souffrance et la patience dans les épreuves font ainsi grandir, un peu, ceux qui les entourent ou simplement les approchent.
Alors chère Marianne, de cet endroit où l’on voit et où on entend tout, je te demande de continuer d’une autre manière, cette vie avec eux, cette vie avec nous.
Et comme un arc en ciel après un gros orage, d’être pour nous ce trait lumineux entre le Ciel et la terre.
Nous ne pourrons pas être présents quand ton corps rejoindra ta dernière demeure terrestre. Je sais que tu nous le pardonneras. Nous aurions aimé être là, avec les tiens, pour les entourer de notre affection. Il faut juste qu’ils sachent combien ils comptent pour nous et combien il est important pour nous qu’avec ton aide ils continuent courageusement leur chemin.
Nous t’embrassons une dernière fois. Que Le Bon Dieu qui est Bon t’accueille au plus vite auprès de Lui.
2 septembre 2020

Anniversaire...

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C’était important après cette période de « distanciation » de se retrouver en famille. Et dans ce cas la fratrie est ...immense. L’ainée de cette grande tribu est partie il y a quelques années rejoindre notre benjamine auprès de nos parents dans un endroit dont on ne sait pas grand-chose sinon qu’il parait très loin quand on est jeune et que, plus on avance en âge, plus on aimerait s’en faire une idée.
On fête le « grand-frère » devenu à son tour aîné et, si on a un peu avancé la date, c’est juste pour être un peu plus nombreux à pouvoir être là.
Un anniversaire de « dizaine » qui a commencé pour nous dès la veille ou nous avons retrouvé, dans un camping partagé , une partie de la famille. Et être ensemble ...c’est déjà la fête.
Nombreux sont ceux qui sont venus parmi les sœurs et frères, belles-sœurs et beaux-frères, les filleules et filleuls aussi présents à l’appel et quelques amis qui sont pour la plupart déjà devenus les nôtres ou qui l’étaient déjà avant.
Lorsque nous arrivons pour déjeuner dans cette belle ferme où ils ont posé leurs bagages ( à l’heure où l’on cherche une grande maison pour accueillir tous ceux qu’on aime)  ce sont les petits-enfants qui nous accueillent d’abord. Pour eux c’est certainement un endroit magique que ce groupe de maisons, pleines de secrets et de recoins cachés, où l’on retrouve cousins et cousines,  oncles et tantes, et grands-parents.
Notre famille est une TRÈS GRANDE FAMILLE : deux parents isolés, quatorze enfants (même si, sur la terre , la dernière ne fit qu’un passage éclair) et une kyrielle de petits-enfants. Il a donc fallu choisir et réduire, surtout en ces temps qui ne sont pas aux grands rassemblements. Et c’est quelque part, aux confins de la Sologne et du Berry, que nous nous retrouvons.
Nous déjeunons dans la vieille écurie où quelques stalles rappellent encore son passé paysan.
Ce sont nos nièces et neveux qui ont organisé la fête. Une équipe de jeunes femmes et de jeunes hommes attentionnés, habiles et compétents.  Une merveille d’organisation ou rien ne manque à l’appel. Un sens pratique certain, mais surtout une énorme quantité de tendresse et d’affection.
Ils viennent, souvent de loin,  pour terminer d’aménager ces grands bâtiments. Mais là il a fallu, en plus,  préparer des repas, organiser la fête. Ils sont huit, cinq garçons d’abord  et trois filles qui suivront. Et si un garçon manque à l’appel c’est qu’il veille au bon ordre de tout cela dans un coin du haut du Ciel...mais personne n’a oublié qu’il est là.
Un repas sympathique et bruyant, l’après-midi voit la distribution des cadeaux, les tendres compliments des enfants et des petits-enfants et l’occasion de s’échanger des nouvelles. Mais le soir, à nouveau rassemblés pour dîner, ce sera le temps des chants et des discours.
Ce sera d’abord un discours et un chant du plus habile de nos frères à la parole et à la chanson. Un beau discours plein de tendresse, de délicatesse et de talent. Suivra la chanson non moins tendre  ni moins affectueuse de notre dernière petite sœur  dont la famille est à elle seule un groupe vocal talentueux. Puis ce fut le tour des sœurs et frères de la famille que lui donna son mariage. Et c’est là qu’on découvre ce que signifient les mots de « valeurs ajoutées ».
Le dimanche matin nous retrouvera à la messe dans l’église du village, d’ordinaire fermée mais ouverte pour l’occasion. Et c’est un neveu prêtre qui célébrera pour notre famille rassemblée.
Ce n’est que le lundi matin que nous repartirons à regret de cette fête pour retrouver notre quotidien.
Un grand et vrai bonheur que ces trois jours de fête auprès d’un grand frère trop discret mais bien présent dans les bons et mauvais moments de la vie et de notre gentille belle-sœur toujours joyeuse et rayonnante. C’est aussi le bonheur toujours trop rare de se retrouver tous ensemble.
Quant à nous, ce petit texte est notre modeste et bien imparfait remerciement...à ce frère si présent depuis le début de ma vie, compagnon de jeu, de vie, de bons jours et de galères, à sa charmante épouse devenue pour nous une autre sœur, à leurs enfants et petits-enfants qui ont eu la gentillesse de nous associer à cette fête.
J’insisterai sur eux car ils m’ont vraiment impressionné tant par la fraternité et la tendresse qui règnent parmi eux que par leur courage et leurs compétences dans l’aménagement de cette grande maison et l’organisation de cette fête. Le temps ne fut pourtant pas trop clément qui nous donna trop souvent de la pluie.
Je sais pour avoir eu l’occasion de participer à des organisations comparables comme c’est un rôle difficile, souvent ingrat, qui demande beaucoup de patience et de diplomatie. Aujourd’hui c’est cette génération qui reprend le flambeau et c’est un bonheur de constater qu’ils ont tant de talents.
Du fond du cœur, du fond de notre Provence....nous vous embrassons tous très fort...
21 août 2020

La peine et le travail des hommes...

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Lorsque nous sortîmes de la belle place dominée par le Palais des Papes, nous cherchâmes un court moment la jeune femme qui nous faisait l’honneur et le bonheur de cette visite.
Nous gravîmes lentement les escaliers qui séparent le Palais de Notre Dame des Doms. C’est alors que nous l’avons aperçue. Elle se détachait dans une jolie fenêtre en haut du vieux palais. Elle appela ma fille par son prénom et nous promis de nous rejoindre rapidement.
En dirigeant nos regards vers elle, nous avons pu balayer en un instant tout le haut de ce palais, et cette vision d’une jeune femme qui nous guettait du haut de sa tour avait quelque chose d’intemporel et de délicieux à la fois.
Ma fille et elle ne s’étaient pas revues depuis la fin de leurs études secondaires. Elles étaient cependant restées en contact et sachant mon goût des « vieux papiers », elle avait proposé cette visite.
Archives...de vieux papiers mystérieux qui retracent l’histoire des hommes. Et il en est parmi ces kilomètres de de rayons quelques-unes qui ont plus de mille ans.
Passée l’évocation de leurs souvenirs communs de leurs  enfances, elle nous fit naviguer dans cet important édifice qu’elle connaissait à fond et où on pouvait sentir tout le plaisir qu’elle prenait à son travail.
Voir le Palais par sa face laborieuse a beaucoup plus de sens que par les circuits de visite. Car il se passe là ce qui se passait aux temps de nos chers papes d’Avignon : on y travaille, on y étudie, la vie n’est pas que le survol d’un décor fut-il aussi exceptionnel. En quelques heures avec patience elle nous révéla quelques uns des mystères de ce service important. Du plus profond  de la cave au sommet d’une tour où l’on découvre notre belle Provence à perte de vue nous avons appris de notre hôtesse quelques uns des secrets de ce bel endroit.
J’ai adoré ces longs couloirs parfois encore un peu poussiéreux, ces étagères cachées dans une belle bibliothèque ancienne au charme que savent avoir ces reconstitutions de la fin du 19ème  siècle dans ce palais qui ne compte plus ses ans.
J’avoue avoir été charmé par le lieu et par notre guide et lorsque je pris conscience du temps c’était l’heure du repas.
Nous sommes allés le prendre, rapidement, dans un de ces petits restaurants sympathiques où les habitués sont accueillis avec encore plus de délicatesse et de familiarité que les nombreux touristes qui sillonnent la ville en ce temps de vacances.
Un moment tellement agréable qu’on oubliait quelques instants ces masques disgracieux qu’on nous impose en ce moment.
Heureusement, il reste le charme des regards, et l’on sait les sourires.
Tu sais, ami lecteur, comme j’aime trouver dans ce monde les perles qui naissent du labeur des hommes.
Ce fut un beau moment. Je te conseille, où que tu sois de tenter de faire de même : cours visiter les magasins, les usines, les champs, les ateliers et les bureaux avant que des lois encore plus stupides qu’aujourd’hui ne nous obligent a nous terrer chez nous.
Merci Vanessa de ce beau moment de bonheur absolu.
18 août 2020

Masques....

 

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Cet objet disgracieux et anonyme résume malheureusement toute notre société : un monde qui se cache derrière un bout de papier ou de chiffon. Et, dans ce monde aseptisé et sécuritaire, on n’a plus droit à rien, surtout pas au risque ou encore moins à l’accident. Elle est tellement pratique cette crise qui fige le monde dans son état de déséquilibre ! Le monde de l’assurance est né où tout est interdit qui comporte le moindre risque. Casqué, botté et protégé l’homme moderne ne veut plus rien risquer : faire l’amour sans risquer un enfant, avoir un enfant sans risquer la moindre différence génétique, plutôt ne plus circuler en ville que de risquer la rencontre infinitésimale d’une maladie tellement peu mortelle. Notre monde est un monde de peureux dans lequel aucun de ceux qui ont fait la grandeur des hommes n’aurait aujourd’hui le droit de vivre son rêve.
Marco Polo serait aujourd’hui condamné à rester près de son âtre, Marie Curie attendrait encore l’autorisation de démarrer ses travaux, Raoul Follereaux laisserait mourrir tranquillement les lépreux...
Hier je rencontrai pour la première fois la commerciale de ma banque. Une grande et belle jeune femme...en tous cas je l’imagine car son masque cachait la moitié de son visage. Peut être y avait-il derrière le plus charmant des sourires, peut être pas...
J’étais privé de ce bonheur qu’ont les hommes de mon âge devant le simple sourire d’une jeune femme. J’avais la veille manque d’être grossier en n’identifiant pas une vieille connaissance. Je compris ma méprise à temps mais non sans créer une certaine gêne.
Pourtant mon âge et ma santé (mon poids aussi...mais ça doit rester un secret entre nous 😉) me classent dans les personnes « à risques » mais je te le dis à toi lecteur et à tous ceux qui m’aiment et que j’aime. Plutôt le risque de la mort, fut-elle douloureuse, entoure des miens que de vivre triste et anonyme au fond d’un corridor secret et sans charme.
Alors oui, je veux bien jouer de temps en temps ce bal masqué si des sages me disent qu’il est nécessaire....mais j’accepte sans ambages le risque de vivre heureux, entouré des miens confronté aux risques de la vie. Car si ça continue ainsi, on m’interdira de bricolage à cause du risque de ma maladresse, de l’écriture a cause du risque d’en fâcher certains. Pour les mêmes raisons je suis déjà privé aujourd’hui du risque de politique 😉😉.
Je veux simplement vivre les jours qui me restent (et j’espère qu’ils seront nombreux) comme le firent avant moi mes pères en profitant des bienfaits d’un progrès confortable sans refuser la part de risque qui donne au bonheur toute sa place.
Bonne journée, ami lecteur.
Que Dieu te garde en bonne santé !
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17 août 2020

Études aux antipodes...

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8 h moins dix  du matin : dans un petit village de Provence, un homme s’est levé de bon matin pour préparer un rendez-vous très important. C’est l’été mais un violent orage ,cette nuit, a fait baisser les températures et donné à nos amis paysans cette eau qui leur manquait trop en ce mois d’août. Pour les vignerons en particulier ce petit orage est une vrai bénédiction et une promesse de bonne vendange.
6 h moins dix du soir : dans une maison d’Auckland, re-confinée par précaution, un petit garçon attend un rendez-vous Internet avec son grand-père. C’est la seconde leçon. La première a été une réussite et son grand-père est fier de l’intelligence vive de ce petit garçon de l’autre bout du monde qui parle anglais mieux que lui ne le parlera jamais.
Orthographe, grammaire, dictée et conjugaisons...tout un programme pour que ce petit garçon qui aime tant lire dans ses deux langues ne perde pas l’authenticité de notre belle langue française.
Dix minutes de préparation, une demie heure de leçon, et quelques minutes de « débriefing » avec le petit garçon puis avec sa maman. 
De temps en temps on voit apparaître sur l’écran, le papa, la maman, un petit frère ou l’une des grandes sœurs, image fugitive et souriante. C’est un soir de confinement, l’heure des jeux de société, des recettes qu’on enfourne, du soir déjà tombé d’hiver, peut être même du feu de bois.
D’un bout à l’autre du monde une merveilleuse technologie permet à des êtres qui s’aime de se rappeler chacun à l’existence de l’autre. Un partage de vie.
Elle est bien longue cette expatriation rallongée par cette pandémie. Elle est bien longue cette séparation.
Mais ce soir ...ou ce matin, le cœur d’un grand-père tressaille de bonheur à partager un moment avec son petit-fils. Pédagogue maladroit mais heureux.
Et Dieu qui aime les hommes se réjouit de tout cela.
Et moi, modeste écrivaillon de blog, je te souhaite ami lecteur d’ici ou du bout du monde une belle nuit ou une belle journée.
16 août 2020

Le silence du matin....

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Le silence du matin suit le bruit tardif des soirs de fête. Épidémie ou pas, la fête votive a lieu pour 3 jours au village. Étrange fête sans sourires où la plupart des visages cachés sous un masque assassinent d’un œil vengeur et inquiet les quelques irréductibles qui refusent d’en porter. Difficile pourtant de manger des churros, des chichis, ou des pommes d’amour avec ce pénible dispositif.
J’ai quitté quelques instants la table familiale pour aller chercher ces churros dont ELLE raffole car ils sont un de ces goûts de l’enfance. Mon tour sera long car je rencontre là beaucoup de connaissances et, en Provence, ne pas échanger quelques mots serait de l’incorrection. 
J’ai un petit pincement au cœur car les six années précédentes je passais beaucoup de temps à cette fête pour assurer avec ceux qui étaient des amis d’alors une surveillance discrète des incidents possibles. 
La fête est une fête « au ralenti » dans un pays qui craint pour son présent et son avenir mais c’est une fête quand même avec ses excès de dépenses des plus pauvres, ces orchestres un peu ringards et ce mélange de très jeunes gens et de populations vieillissantes. Les familles sont étonnamment sous représentées à une heure pourtant peu tardive.
Je revins chargé de cette manne trop sucrée mais tellement délicieuse que nous partagerons à trois en jouant au Scrabble. Puis nous eûmes la chance de converser avec nos Néo-Zélandais, confinés à nouveau pour 12 jours, par une dirigeante dont on ne saurait dire si elle est juste très sage ou simplement stimulée par une élection qui se rapproche. Toujours un grand bonheur que de le voir.
Ces dernières semaines la maison s’est remplie plusieurs fois de famille ou d’amis et ces derniers jours ont vu la présence de ma « petite » sœur et de son mari. La sœur qui me suit juste dans l’ordre d’ arrivée des naissances de ma très grande famille... et que je ne vois pas assez. Que de choses à dire et à partager dans cette longue halte sur la route de leurs vacances. Un bon moment, un échange de nouvelles, une petite visite dans la jolie petite ville voisine et dans mon jardin potager (notre village est devenu impraticable à cause de travaux qui n’en finissent pas...😉).
Depuis quelques mois, je dors d’un sommeil extrêmement réparateur et, si je reste aussi matinal,  je renonce souvent aux siestes et je me couche de plus en plus tard. Un sentiment délicieux que de se dire qu’on gagne ainsi du temps de vie et de bonheur quand l’échéance finale approche quand même de plus en plus rapidement.
Nous allâmes à la messe dans un joli village de crèche au pied du Luberon que le tourisme de masse n’a pas encore attaqué.
Alors ce matin lorsque je me suis réveillé, notre petite chatte faisait un peu « la gueule» . Partagée entre l’envie de manifester sa présence et une paresse légendaire, elle s’est levée mais montre son agacement. 
Elle contemple d’un œil réprobateur ces courges qui sèchent sur le muret. Ce sont les courges de mes « maladresses », celles qui se sont détachées trop tôt de leurs supports et que je fais sécher à soleil dans l’espoir que ne se perdent pas.
Je passe beaucoup de temps sur mon ordinateur à tenter de maîtriser un logiciel de dessin technique pour préparer les travaux de notre extension qui sera bientôt une réalité. J’y fais de fréquentes visites avec tous nos hôtes et leur détaille tous nos rêves, abusant probablement de leurs patiences😉😉.
Aujourd’hui c’est un dimanche qui suit un autre dimanche et nous ignorons encore où nous irons à la messe.  Ces deux jours fériés qui se suivent donnent au week end un rythme un peu particulier.
Voilà mon ami lecteur, quelques nouvelles, quelques moments de bonheur, d’un endroit paisible et que j’aime, pôle de tranquillité dans un monde qui s’inquiète et semble ne plus trop aimer la façon dont il vit.
Je te souhaite un bon dimanche.
Ps : N’ hésite pas à partager largement ce message car les nouvelles règles de Facebook m’ont obligé à changer d’endroit de blog et certains de mes lecteurs ne me trouvent plus où ils avaient l’habitude de le rejoindre...merci d’avance.
7 août 2020

Mon village dort...

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A l’heure où je vous écris ces lignes mon village est totalement silencieux. Presque aucun bruit ne parvient jusqu’à moi. Mon village est bloqué par des travaux qui l’immobilisent depuis plus d’un an et si d’ordinaire le bruit de ces travaux maintient un semblant de vie, il n’en est rien en ce moment.
Il fait chaud, très chaud comme il sait faire chaud dans notre belle Provence au mois d’août. On ne peut pas parler de canicule car les nuits restent un peu plus paisibles.
A cause de cette crise sanitaire nous ne verrons pas cet été nos expatriés bloqués dans leurs pays du bout du monde. Heureusement quelques visites viennent parfois mettre un peu plus de vie dans notre petite maison. 
Le matin me voit passer de longues heures au jardin pour commencer à le préparer pour les plantations d’hiver. J’apprend, pas à pas, avec bonheur ce « métier » de jardinier et je suis de plus en plus admiratif sur le savoir de nos anciens.
Je viens à ce propos de terminer la lecture de la vie simple mais tellement riche d’un berger entre plaine de Durance et bord du Luberon. Et cette vie pas si loin de ça de la mienne, à peine une génération, est tellement différente qu’elle me ramène à réfléchir à beaucoup de nos comportements.
Sans renier ce progrès et l’énorme pouvoir d’imagination de l’homme, on n’a parfois l’impression qu’on est allé trop loin et que l’homme ne maîtrise plus très bien ce qu’il a mis en place. 
Car s’il est une grâce de cette période de retraite c’est celle de travailler peut-être autant qu’avant mais sans aucune idée de rentabilité. La plupart des tâches que je mène est d’un rendement ridicule mais elles me semblent tellement nécessaires.
J’ai parfois l’impression de renier une enfance où le monde s’enthousiasmait des progrès, des rendements des exploitations, des grandes opérations de remembrement, de la généralisation de l’usage de la matière plastique, des grands travaux, de l’exploitation sans vergogne de ces ressources naturelles qui nous semblaient alors illimitées. 
Aujourd’hui j’essaie, à la mesure du petit homme que je suis, de revenir à des choses plus simples. Le temps qui m’est donné, sans aucun coût, m’aide beaucoup et la santé qui m’accompagne depuis la naissance aussi. Ainsi, il m’arrive parfois de constater que je suis resté plusieurs jours sans avoir usé d,autre moyen de locomotion que ma bicyclette. 
Oh ! Ne te trompe surtout pas ami lecteur. Je me réjouis des progrès de la médecine par exemple ou de ma petite voiture électrique et je serai bien malheureux sans l’espoir de reprendre à faible coût des voyages en avion pour aller voir ceux que j’aime au bout du monde.
Ce qui me chagrine en revanche c’est par exemple l’acharnement qu’ont les gens qui nous gouvernent à nier les fondamentaux de la nature humaine, autorisant les pires excès par des lois scélérates votées à la va-vite dans des parlements presque déserts.
Ça reste un grand mystère pour moi : j’ai beaucoup de respect pour "l’Homme " en général et suis toujours surpris qu’il puisse ainsi se rendre complice de sa propre destruction. Au delà de l’humilité nécessaire à bien comprendre le monde, ou simplement à l’accepter, il est capable collectivement de devenir le pire des barbares.
Mais revenons au cours de ce billet.
ELLE, a repris le travail alors que la maison garde des allures de vacances. Heureusement notre grande fille nous a rejoint pour ses qui partage avec nous ces temps d’été. Chaque retour d’un enfant chez nous est source d’un bonheur nouveau.
Nous sommes dans l’attente de la finalisation de notre extension qui n’est plus qu’une question de jours. Et avec elle, nous nous apprêtons à cette série de découvertes qui nous fera voir ce qu’est vraiment cette maison. J’ai hâte des premiers travaux de démolition où chaque pierre parle du passé. Ensuite il nous faudra la redéfinir « à notre goût », souhaitant que chaque modification soit synonyme d’un bonheur pour ceux qui y vivront.
Tu l’as compris, ami lecteur, j’ai en ce moment la plume paresseuse, comme engourdie par la chaleur et j’ai sous le coude deux récits de mariage que je n’ai pas encore réussi à finaliser. Ainsi va le temps.
Ainsi vont les états d’âme d’un provençale assis sous son hangar à l’affût d’un souffle de vent dans sa maison silencieuse.
Mais, et toi mon ami, comment vas-tu ? Je te souhaite toutes les grâces du temps de repos dans une maison remplie d’être que tu aimes.
Je t’embrasse et je te souhaite une bonne journée.
4 août 2020

A mes amis malades....

 

 

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Je redémarre un nouveau blog... Je vais continuer de raconter les petites choses ordinaires qui font la vie d’un homme ordinaire...un homme du commun.

Mais j’ai eu envie de dédier ce blog à mes amis malades. 

Une association de mots que nous aimerions ne jamais faire : « Amis + Malades».

Nous préférerions tellement que nos amis soient préservés des troubles de santé comme nous souhaiterions qu’en général ils restent éloignés de toute forme d’agression extérieure.

Mais dans notre monde imparfait ça ne se passe pas toujours comme on le voudrait.

Il est une chose qui dépasse l’entendement, c’est que le plus souvent la maladie donne à nos amis une dimension particulière. Leurs souffrances et leur faiblesse révèlent  des profondeurs d’âmes amplifiées et font apparaître au grand jour des  qualités que parfois on n’imaginait même pas.

En cette période de vacances un peu particulières où chacun redoute le moindre contact physique avec ses voisins et où certains, comme nous, sont privés d’êtres qu’ils chérissent (bloqués par des frontières aux règlements trop stricts ) je pense à eux, bloqués chez eux ou sur un lit d’hôpital, à l’écart de beaucoup de leurs contacts habituels. Je me dis que les journées doivent leur paraître longues et j’espère que ce temps perdu leur sera rendu en une pluie de grâces.

Beaucoup de mes amis partagent avec moi une foi qui sait deviner la force cachée dans la faiblesse et ont beaucoup misé sur l’espérance en une vie éternelle. J’espère qu’ils trouvent dans la prière un réconfort supplémentaire mais ce qui est assez exceptionnel c’est que, le plus souvent, ce sont eux eux qui redonnent confiance et espoir à ceux qui les entourent.

Quant à ceux qui ne croient pas, je me demande où ils vont chercher l’énergie qui leur est nécessaire.

Quand on est très malade, ce sont le plus souvent vos proches qui donnent de vos nouvelles et il est difficile de discerner l’état réel de l’ami. 

Alors on se projette, on imagine et comme avec tous ceux qu’on aime on se remémore les instants passés ensemble. 

Et dans ce monde de l’isolement et du silence renforcés aujourd’hui par la peur d’une possible contamination, j’ai juste envie de leur dire combien je pense à eux et combien ils manquent à leurs amis.

J’espère qu’ils me liront et que ce jeu des réseaux sociaux parfois si vain, apportera cette fois auprès d’eux ce message de tendresse.

Courage les amis...on vous aime.

30 juillet 2020

Continuer à le dire...

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Voilà ! Ce blog continue le blog "Et pourquoi ne pas le dire ?...." qui s'est trouvé dans l'incapacité d'être relayé par Facebook.

J'ai  essayé de savoir pourquoi...et je n'ai pas trouvé et FB ne m'a pas donné de réponse à la question.

Alors je viens de créer ce nouveau blog en espérant ne pas trop perdre de lecteurs...

En route ! 1 er billet cet après-midi...

 

Merci de ta fidélité, cher lecteur.

 

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